Walsh Denis et Lord Daniel. (2012). Effet de la taille des semis d'épinette noire sur la résistance au stress hydrique. Consortium de recherche sur la forêt boréale commerciale.
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Résumé
Le stress hydrique des plants, au moment de la mise en terre, est principalement attribuable au confinement des racines dans la motte de tourbe, limitant la capacité de la plante à répondre à la demande en eau résultant de la transpiration. L’épinette noire est plus sensible au stress hydrique que d’autres conifères de la forêt boréale, en partie à cause de son système racinaire peu profond et par une sensibilité plus grande au déficit de pression de vapeur de l’air. Ce phénomène pourrait être exacerbé dans le cas des plants de très petites dimensions (PTPD) cultivés dans le récipient 113-25. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance au stress hydrique des semis d’épinette noire produits en récipients 113-25 comparativement à des plants conventionnels (67-50, 45-110 et PFD) en conditions contrôlées. Des plants d’épinette noire produits dans quatre types de récipient dont la carotte racinaire contient 25, 50, 110 et 350 cc de substrat ont été plantés dans des bacs de sable. Les plants de très petites dimensions (PTPD) des récipients 25 cc sont d’un type nouveau utilisé pour le reboisement de sites nordiques où la végétation de compétition est faible. Leur tolérance à la sécheresse doit être validée pour une utilisation à grande échelle. Une sécheresse a été simulée en stoppant l’arrosage pendant 14 jours dans la moitié des bacs, l’autre moitié (témoin) étant arrosée à tous les 2 jours. Les mesures physiologiques ont montré des différences significatives au niveau des échanges gazeux entre les plants plus petits (25 et 50 cc) et ceux plus grands (110 et 350 cc). Les plants plus petits avaient un ?préaube et ?mij-our moins négatifs que ceux plus grands et un taux de photosynthèse nette (Pn) et une conductivité stomatique (gve) significativement plus élevées. Onze jours après la fin du traitement de stress hydrique, les valeurs de Pn et gve des plants de 350 cc étaient significativement inférieures aux trois autres types de plants. Les résultats de cette expérience suggèrent que la plantation des PTPD ne semble pas constituer un risque plus grand en cas de sécheresse prolongée par rapport à l’utilisation de plants conventionnels de plus grandes dimensions.
Type de document: | Matériel non publié (rapport, etc.) |
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Date: | Décembre 2012 |
Nombre de pages: | 11 |
Organisation: | Consortium de recherche sur la forêt boréale commerciale |
Sujets: | Sciences naturelles et génie > Sciences naturelles > Biologie et autres sciences connexes |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des sciences fondamentales > Modules des sciences fondamentales |
Mots-clés: | mini-plant, épinette noire, Picea mariana, dimension des plants, photosynthèse, stress hydrique, relation hydrique, potentiel hydrique. |
Déposé le: | 09 janv. 2013 02:46 |
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Dernière modification: | 06 mai 2013 18:46 |
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