Roy Fernand. (1993). Schéma narratif et énonciation. Protée, 21, (1), p. 42-49.
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Résumé
Un retour critique sur l’analyse du mythe bororo faite par Greimas au début des années soixante oblige à remettre en question l’idée reçue en sémiotique greimassienne selon laquelle le schéma narratif existe en deçà du caractère particulier de chaque énonciation. L’auteur de l’article propose qu’un récit, si tant est qu’il peut être postulé mise en oeuvre d’une structure de signification, a pour caractéristique première d’abolir fictivement la distance, par définition impossible à annuler, entre deux interlocuteurs; et il montre que cette abolition ne résulte en rien d’un quelconque schéma langagier lui préexistant. L’analyse d’un roman comme Au pied de la pente douce de Roger Lemelin l’amène à suggérer que c’est plutôt une instance d’énonciation qui anticipe un schéma hypothétique, une forme de l’expression à laquelle il arrime une forme du contenu — en vue de son actualisation possible par un énonciataire.
Type de document: | Article publié dans une revue avec comité d'évaluation |
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Volume: | 21 |
Numéro: | 1 |
Pages: | p. 42-49 |
Version évaluée par les pairs: | Oui |
Date: | 1993 |
Sujets: | Arts et lettres |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des arts, des lettres et du langage |
Mots-clés: | Récit, structure de signification, interlocuteur, schéma langagier, expresion, énonciataire. |
Déposé le: | 20 févr. 2013 00:43 |
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Dernière modification: | 20 févr. 2013 00:43 |
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