Vidal Jean-Pierre. (1994). Le lecteur comme simulacre : «Les Chants de Maldoror» de Lautréamont. Protée, 22, (3), p. 18-24.
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Résumé
Entre le rêve solipsiste d’une écriture simplement répercutée dans la lecture et au contraire les conceptions de la lecture qui donnent au récepteur une initiative quasi absolue, il existe une indéniable solidarité : ici comme là il n’est question que de fidélité, aux traces de l’autre ou à son propre déchiffrement. Or il est des textes où, au contraire, la figure du leurre et du traître est tendue, en guise de miroir, au lecteur pour que, dans l’intermittence de sa convocation, il s’y reconnaisse simulacre lui-même. Les Chants de Maldoror sont peut-être le plus violent de ces pièges. On en lit ici la première strophe dans sa fonction préfacielle.
Type de document: | Article publié dans une revue avec comité d'évaluation |
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Volume: | 22 |
Numéro: | 3 |
Pages: | p. 18-24 |
Version évaluée par les pairs: | Oui |
Date: | 1994 |
Sujets: | Arts et lettres |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des arts, des lettres et du langage |
Mots-clés: | Rêve, écriture, lecture, fidélité, déchiffrement, figure du leurre, miroir, simulacre. |
Déposé le: | 20 févr. 2013 01:15 |
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Dernière modification: | 20 févr. 2013 01:15 |
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