Belle-Isle Francine. (1996). Confessions et rêveries chez Rousseau : l'inconjugué d'un texte? Protée, 24, (2), p. 87-95.
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Résumé
Chez Jean-Jacques Rousseau, Confessions et Rêveries apparaissent comme les deux volets d’une écriture de paradoxe. Cet inconjugué du texte prend-il effet d’une opposition dialectique, qui scande l’oscillation selon des alternances savamment distribuées, ou se présente-t-il plutôt comme une véritable interférence, quand deux mouvements se superposent dans la contradiction et se font mutuelle ingérence ? Nous voudrions montrer ici que l’ambivalence du texte de Rousseau, du contact et de la proximité, bien plus que de l’écart et de l’éloignement, fait se côtoyer au plus près de leur incompatibilité «confessions » et « rêveries », comme si le trauma d’une écriture de combat et de justification ne pouvait trouver sa fin que dans le fantasme d’une écriture de paix et de contemplation.
Type de document: | Article publié dans une revue avec comité d'évaluation |
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Volume: | 24 |
Numéro: | 2 |
Pages: | p. 87-95 |
Version évaluée par les pairs: | Oui |
Date: | 1996 |
Sujets: | Arts et lettres |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des arts, des lettres et du langage |
Mots-clés: | Confessions, rêveries, Rousseau, combat, fantasme, paradoxe, interférence, ambivalence. |
Déposé le: | 20 févr. 2013 01:26 |
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Dernière modification: | 20 févr. 2013 01:26 |
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