Roy Fernand. (1999). Marie Calumet dans la littérature québécoise : pour une sémiotique de l'histoire littéraire. Protée, 27, (2), p. 45-56.
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Résumé
L'hypothèse à étayer était la suivante : les discours qui lient dans un corpus les textes déjà reçus comme littéraires par la critique immédiate génèrent la notion d'histoire comme interprétant apte à rendre compte, au moyen de l'écriture, du devenir d'une collectivité. Un examen systématique de la réception particulière qui a été réservée au roman Marie Calumet – de sa mise à l'Index en 1904 à sa consécration après 1960, en passant par sa réédition en 1946 – a permis de montrer 1) que les histoires littéraires n'ont pas inventé la «valeur» du texte : en l'avalisant uniquement après 1960, elles ont tout bonnement reconduit les perceptions de la critique immédiate ; 2) que le texte incitait déjà à se servir de l'écriture pour gérer le quotidien ; et 3) que, entre 1904 et 1970, ce n'est pas le roman qui a changé mais bien la notion d'histoire – l'anecdote appelait un renouvellement de la notion.
Type de document: | Article publié dans une revue avec comité d'évaluation |
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Volume: | 27 |
Numéro: | 2 |
Pages: | p. 45-56 |
Version évaluée par les pairs: | Oui |
Date: | 1999 |
Sujets: | Arts et lettres |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des arts, des lettres et du langage |
Mots-clés: | Marie Calumet, discours, corpus, littéraire, critique, histoire, écriture, anecdote. |
Déposé le: | 20 févr. 2013 01:34 |
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Dernière modification: | 20 févr. 2013 01:34 |
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