Vidal Jean-Pierre. (2000). L’incipit esquivé. Protée, 28, (1), p. 37-44.
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Résumé
Si tous les commencements humains sont rétrospectifs et émergent comme des projections largement fantasmatiques, encore que logiques, à partir d’un présent arbitrairement immobilisé, nulle part mieux que dans un incipit de roman ce paradoxe temporel ne peut s’observer comme le véritable vortex de production sémiotique qu’il constitue. C’est ainsi qu’après avoir brièvement revisité le célèbre incipit du «Voyage au bout de la nuit» de Céline tel qu’en lui-même enfin celui du «Voyeur» de Robbe-Grillet le change, le présent article s’attache à montrer comment le personnage peut naître littéralement du paysage incipital en prenant pour exemple «Le Neveu de Rameau» de Diderot.
Type de document: | Article publié dans une revue avec comité d'évaluation |
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Volume: | 28 |
Numéro: | 1 |
Pages: | p. 37-44 |
Version évaluée par les pairs: | Oui |
Date: | 2000 |
Sujets: | Arts et lettres |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des arts, des lettres et du langage |
Mots-clés: | Robbe-Grillet, incipit de roman, paradoxe temporel, vortex, production sémiotique, Céline, personnage, paysage incipital, Diderot. |
Déposé le: | 20 févr. 2013 02:50 |
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Dernière modification: | 20 févr. 2013 02:50 |
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