Lévesque Sonya et Sirois Pascal. (2015). Confirmation d'un habitat de fraie de l'éperlan arc-en-ciel au lac Saint-Jean. Chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitées, Université du Québec à Chicoutimi.
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Résumé
La santé des stocks de ouananiche du lac Saint-Jean repose sur la disponibilité de l’éperlan arc-en-ciel, leur proie préférentielle. Un des outils de gestion de la ouananiche consiste à bonifier la production naturelle de l’éperlan par l’aménagement d’îlots de galets à proximité de secteurs de fraie, afin de favoriser la disponibilité de cette ressource alimentaire pour la ouananiche. Les frayères aménagées à proximité de frayères naturellement fréquentées ont de meilleures chances d’être utilisées par les reproducteurs, et les larves qui y seront produites atteindront facilement les aires d’alevinage usuelles. Les travaux des dernières années ont permis de définir un foyer de fraie, c’est-à-dire un secteur de forte abondance de très jeunes larves, sur le haut-fond à proximité de l’embouchure de la rivière Mistassini. Les présents travaux avaient pour objectifs de valider l’utilisation de ce foyer de production identifié par un échantillonnage précédent et de préciser l’utilisation du secteur par l’éperlan arc-en-ciel. Pour y arriver, trois sous-objectifs distincts ont été identifiés : (1) rechercher des oeufs d’éperlan arc-en-ciel dans le secteur de forte abondance de larves déjà identifié; (2) faire le suivi de la dérive des larves à plus fine échelle dans ce même secteur; et (3) qualifier l’intensité de l’ensablement sur le haut-fond. Au terme de ces travaux, il a été possible de confirmer l’utilisation du haut-fond du nord-ouest du lac Saint-Jean par l’éperlan arc-en-ciel lors de la fraie. Au total, douze oeufs d’éperlan on été récoltés dans le secteur à l’aide de capteurs à oeufs. Le suivi de la dérive des larves a mis en évidence la présence d’un second foyer de fraie plus à l’est de l’aire d’étude. Ce constat confirme que les éperlans utilisent année après année un même secteur de fraie, à l’intérieur duquel l’utilisation des différents sites de fraie peut varier d’une année à l’autre. Par conséquent, le secteur de l’Île aux Pins et ses environs peut être considéré comme un lieu de fraie récurrent, en regard de la présence de larves en 2013-2014 et d’oeufs en 2014. Enfin, l’expérience visant à qualifier l’intensité de l’ensablement sur le haut-fond suggère que la pérennité des aménagements de fraie prévus ne sera vraisemblablement pas compromise par l’accumulation de sable. Ces observations sont corroborées par la persistance des vestiges de bois de l’Île aux Pins, érodée dans les années 80.
Type de document: | Matériel non publié (rapport, etc.) |
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Date: | Décembre 2015 |
Nombre de pages: | 27 |
Organisation: | Chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitées, Université du Québec à Chicoutimi |
Sujets: | Sciences naturelles et génie Sciences naturelles et génie > Sciences naturelles Sciences naturelles et génie > Sciences naturelles > Biologie et autres sciences connexes |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des sciences fondamentales Unités de recherche > Chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitées (CREAE) |
Mots-clés: | Éperlan arc-en-ciel; fraie; reproduction; lac Saint-Jean; oeufs; haut-fond |
Déposé le: | 10 déc. 2015 21:59 |
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Dernière modification: | 18 août 2021 12:48 |
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