Larouche Hélène. (2016). L'efficacité de processus thérapeutiques brefs et ses liens avec le soutien aux besoins du client de la part du thérapeute et l'alliance thérapeutique. Essai doctoral, Université du Québec à Chicoutimi.
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Résumé
De nos jours, les problèmes de santé mentale occupent une place importante et sont en croissance. Les travailleurs et leurs familles sont particulièrement touchés en périodes économiquement difficiles. En contrepartie, la population québécoise consulte davantage pour des problématiques psychologiques. Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les thérapies brèves se sont développées et les problèmes liés à l’alcool et à la toxicomanie ont motivé la création des premiers programmes d’aide aux employés (PAE) pour ensuite étendre l’offre de services à d’autres problématiques. Parallèlement, le corpus d’études sur l’efficacité thérapeutique s’est développé, ce qui a permis d’identifier des facteurs qui y sont associés. Toutefois, peu d’études ont évalué l’efficacité des PAE et aucune étude recensée n’a évalué l’efficacité des PAE auprès de la population québécoise. Considérant l’importance reconnue des variables relationnelles en lien avec l’efficacité thérapeutique, la présente étude s’est intéressée à certaines de ces variables associées à l’efficacité de suivis thérapeutiques brefs offerts dans le cadre des PAE, du service d’aide aux étudiants et de la Clinique Universitaire de Psychologie de l’UQAC (SAE et CUP). Ainsi, l’objectif premier de cette étude est de vérifier l’efficacité de processus psychothérapeutiques très brefs offerts dans le cadre de PAE et autres services à la population québécoise. Le deuxième objectif cible l’examen des relations entre l’efficacité thérapeutique et des variables relationnelles, notamment le comportement interpersonnel du thérapeute (le soutien aux besoins d’autonomie, de compétence et d’affiliation du client), et l’alliance thérapeutique. L’échantillon à l’étude compte 22 personnes ayant suivi un processus thérapeutique bref. L’efficacité thérapeutique a été évaluée à partir des changements dans l’état psychologique des participants (pré-post suivi thérapeutique) au moyen de la Mesure d’Impact. Les deux autres variables à l’étude ont été mesurées à l’aide des instruments psychométriques suivants : l’ECI pour les comportements interpersonnels de soutien du thérapeute, la CALPAS pour l’alliance thérapeutique. Les résultats ont confirmé l’efficacité des processus thérapeutiques étudiés et offerts dans le cadre de PAE et autres services concernés. De plus, les résultats ont aussi démontré la présence d’une forte relation entre le soutien aux besoins du client par le thérapeute et l’alliance thérapeutique. Cependant, les résultats n’ont pas laissé voir de liens statistiquement significatifs entre l’efficacité thérapeutique et les comportements interpersonnels de soutien du thérapeute ainsi qu’entre l’efficacité thérapeutique et l’alliance thérapeutique. Toutefois, cette dernière s’est montrée reliée significativement à l’état psychologique des participants au début et à la fin de la thérapie, contrairement au soutien aux besoins (autonomie, compétence et affiliation). La discussion des résultats a proposé l’hypothèse que l’alliance thérapeutique pourrait être davantage influencée par l’état psychologique des patients qu’elle n’influence les résultats de la thérapie. Les liens importants entre les comportements interpersonnels de soutien de la part du thérapeute et l’alliance thérapeutique permettent de penser que le soutien aux besoins du client pourrait contribuer à mettre en place et à maintenir l’alliance thérapeutique. La taille de l’échantillon et l’absence de groupe contrôle ne permettent pas la généralisation des résultats et suggèrent la prudence dans les interprétations. Toutefois, les résultats de cette étude viennent appuyer d’autres résultats ayant démontré que les processus brefs tels qu’offerts dans les PAE et autres services sont efficaces. Les résultats de l’étude amènent aussi à penser qu’il serait souhaitable au plan clinique que les clients des PAE puissent obtenir des séances supplémentaires lorsque leur état psychologique le requiert. Les résultats suggèrent que les recherches futures devraient prendre en considération d’autres variables que celles étudiées pour mieux rendre compte des liens entre les variables à l’étude. Des modèles plus complexes seraient nécessaires et, par le fait même, des échantillons de plus grande taille. Il a aussi été proposé de conduire des recherches pour développer un instrument de mesure du soutien aux besoins du client mieux adapté au contexte de la thérapie et d’établir des normes québécoises pour la Mesure d’Impact.
Type de document: | Thèse ou mémoire de l'UQAC (Essai doctoral) |
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Date: | Janvier 2016 |
Lieu de publication: | Chicoutimi |
Programme d'étude: | Doctorat en psychologie |
Nombre de pages: | 191 |
ISBN: | Non spécifié |
Sujets: | Sciences sociales et humaines > Sciences sociales > Psychologie |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des sciences de la santé > Programmes d'études de cycles supérieurs en psychologie |
Directeur(s), Co-directeur(s) et responsable(s): | Lalande, Gilles |
Mots-clés: | alliance thérapeutique, efficacité thérapeutique, soutien aux besoins fondamentaux, théorie de l'autodétermination, thérapies brèves |
Déposé le: | 26 mai 2016 14:58 |
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Dernière modification: | 12 mars 2019 20:43 |
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