Girard Stéphanie. (2017). Utilisation d’amendements organiques pour le reboisement du parc de résidus miniers sans rejet acide du Mont-Wright. Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Chicoutimi.
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Résumé
Les parcs à résidus miniers sont une conséquence de l’exploitation des ressources minérales. Leur mise en place entraine un changement d’affectation des terres important, mais heureusement le reboisement de certains parcs à résidus miniers peut être envisagé pour retourner ces sites à leur état initial. Comme le substrat des parcs à résidus présentent des propriétés bio-physico-chimiques peu propices à la mise en place d’un couvert arbustif ou arborescent, la présente étude vise à déterminer les modalités d’aménagement les plus favorables pour assurer la revégétalisation adéquate de ces sites. Pour ce faire, un dispositif expérimental a été mis en place sur le parc à résidus miniers du Mont-Wright (ArcelorMittal, Fermont, Québec, Canada) afin de comparer : 1- l’effet de traitements préalables du résidus selon la méthode Norco et 2- deux types d’amendements organiques – les biosolides de papetière (BP) et l’humus forestier (Hf), sur les propriété physico-chimiques du résidu ainsi que sur la survie et la croissance de deux espèces ligneuses - Pinus banksiana et Alnus crispa. L’échantillonnage des sols et les mesures/observations sur les plants ont été effectués au début et à la fin de la première saison de croissance. Les analyses statistiques ont révélé qu’un amendement en humus forestier favorise la survie des espèces ligneuses. En plus de l’effet bénéfique sur les végétaux, cet amendement a augmenté les concentrations en P, K, Ca, Mg et en Fe dans l’environnement racinaire des plants. L’ajout d’humus forestier a réduit significativement la masse volumique apparente du sol, la saturation en bases (S.B.) ainsi que le pH. Les sols amendés d’Hf ont également démontré une concentration en C et N total ainsi qu’une activité microbiologique significativement supérieure comparativement aux autres amendements. Ces modifications des propriétés physico-chimiques suggèrent une capacité de support plus importante à long terme, en permettant de retenir les éléments nutritifs afin de les rendre disponibles pour la croissance des végétaux et des microorganismes. Cela favorise également la mise en place d’un couvert arbustif/arborescent laissant présager la reconstruction d’un couvert forestier pour ces territoires. Dans un contexte de changements climatiques, cela pourrait contribuer à la séquestration de quantités accrues de dioxyde de C par rapport au cours normal des affaires requis pour la végétalisation des parcs à résidus à la fin de vie de la mine.
Type de document: | Thèse ou mémoire de l'UQAC (Mémoire de maîtrise) |
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Date: | Avril 2017 |
Lieu de publication: | Chicoutimi |
Programme d'étude: | Maîtrise en ressources renouvelables |
Nombre de pages: | 62 |
ISBN: | Non spécifié |
Sujets: | Sciences naturelles et génie > Sciences appliquées > Eau et environnement |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des sciences fondamentales > Programmes d'études de cycles supérieurs en ressources renouvelables, environnement et biologie |
Directeur(s), Co-directeur(s) et responsable(s): | Boucher, Jean-François Villeneuve, Claude |
Mots-clés: | amendements organiques, humus forestier, reboisement, réhabilitation, résidus miniers, revégétalisation |
Déposé le: | 08 juin 2017 08:22 |
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Dernière modification: | 12 juin 2017 13:22 |
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