Plantevin Valère. (2018). Une nouvelle architecture distribuée pour la reconnaissance d’activités au sein d’une maison intelligente. Thèse de doctorat, Université du Québec à Chicoutimi.
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Résumé
L’espérance de vie humaine n’a cessé de croître durant les dernières décennies. Ce phénomène, quoique bénéfique d’un certain point de vue, cause l’apparition de divers types de dégénérescences physiques et mentales au fur et à mesure du vieillissement. Ces dernières peuvent même entraîner la démence sénile dont la principale cause est la maladie d’Alzheimer dont une des conséquences est une perte de l’autonomie. Malgré celle-ci, les individus touchés désirent plus que tout rester chez eux. Cette situation force la mise en place d’une aide à domicile, onéreuse, donnée par la famille ou du personnel médical. Depuis une trentaine d’années, les domaines de l’informatique et de la microélectronique ont connu un âge d’or sans précédent. On assiste à une augmentation exponentielle de la puissance des appareils pour un prix, une taille et une consommation énergétique qui baisse au même rythme permettant notamment l’émergence de l’Intelligence Ambiante (Amb.I) dont une des applications est l’habitat intelligent où l’environnement tente de reconnaître les activités réalisées par le résident afin d’aider ce dernier si le besoin s’en fait sentir. Malheureusement, la reconnaissance des dites activités, la fiabilité ainsi que le coût des installations restent, encore aujourd’hui, des défis majeurs auxquels il convient de répondre. Dans cette thèse, nous apportons des réponses au problème de la fiabilité de ces environnements en introduisant une nouvelle façon de concevoir ceux-ci. Ainsi, en utilisant les transducteurs déjà présents dans l’environnement, nous avons réussi à construire une infrastructure distribuée, peu onéreuse, extrêmement fiable et permettant, autant que les anciennes architectures, de reconnaître les activités. Afin d’atteindre cet objectif, nous avons réalisé trois contributions principales dans différents domaines. La première est un nouveau protocole de communication appelé « Light Node Communication Framework » permettant de communiquer au sein d’un environnement intelligent sans aucun point central, travail publié dans un journal spécialisé. La seconde, objet principal d’un article soumit dans un journal, est une architecture, facile à reproduire et assurant trois points importants qui sont la fiabilité, la mise à l’échelle et le faible coût. Pour finir, nous introduisons dans cette thèse, une nouvelle façon de reconnaître les activités de manière distribuée qui est le coeur d’un papier de conférence soumis. Toutes ces contributions mises ensemble répondant au problème de fiabilité dont souffraient les précédents travaux dans le domaine.
Type de document: | Thèse ou mémoire de l'UQAC (Thèse de doctorat) |
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Date: | 2018 |
Lieu de publication: | Chicoutimi |
Programme d'étude: | Doctorat en sciences et technologies de l'information |
Nombre de pages: | 151 |
ISBN: | Non spécifié |
Sujets: | Sciences naturelles et génie > Génie > Génie informatique et génie logiciel |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département d'informatique et de mathématique > Programmes d'études de cycles supérieurs en informatique (doctorat) |
Directeur(s), Co-directeur(s) et responsable(s): | Gaboury, Sébastien Bouchard, Bruno Bouzouane, Abdenour |
Mots-clés: | architecture distribuée, protocole de communication, reconnaissance d'activités, smart home |
Déposé le: | 19 juin 2018 08:19 |
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Dernière modification: | 20 juin 2018 18:24 |
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