Maltais Danielle et Roy Mathieu. (2017). La résilience des individus et des communautés : une responsabilité partagée entre l’individu, les réseaux sociaux et le contexte social. Dans : 7e Congrès de l'Association internationale pour la Formation, la Recherche et l'intervention sociale (AIFRIS) , 4 au 7 juillet 2017, Montréal, Québec.
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Résumé
Les individus et les communautés réagissent différemment devant l’adversité. Certains, suite à un événement traumatique, sont incapables de maintenir leur niveau de fonctionnement antérieur. Cette situation peut d’ailleurs persister ou s’aggraver si le soutien social est jugé insuffisant ou si le contexte social est peu ou pas approprié. D’autres réussissent cependant à gérer l’adversité et à maintenir une vie satisfaisante. Le concept qui capture ces réalités différentes est celui de résilience (Cyrulnik, 1999; Dauphiné & Provitolo, 2007). Il peut s’appliquer tant aux individus qu’aux communautés. Le concept de résilience fait état de cette capacité à résister, à reprendre le contrôle sur son environnement, à poursuivre ses activités quotidienne et à rebondir malgré le traumatisme (Anaut, 2013).
Des recherches menées en Amérique du nord et en Europe ont permises d’identifier des facteurs de protection favorisant la résilience des individus et des communautés. Cette communication fera le point sur ces connaissances et apportera une attention particulière au rôle joué par la solidarité sociale, l’entraide et la participation citoyenne dans l’entrée en scène de la résilience. Les chercheurs ont fourni des preuves concrètes quant à l’importance des réseaux sociaux pendant et après un événement traumatique (Aldrich & Meyer, 2015; Berkes & Ross, 2013). Ainsi, le soutien social est souvent mobilisé après un désastre comme solution financière, affective ou informationnelle temporaire ou définitive. Les réseaux d’entraide qui se créent activent les processus de résilience et fournissent des connaissances et de l'assistance pour résoudre des problèmes, promouvoir des émotions positives, faciliter les comportements d'adaptation efficaces, réguler les états négatifs et fournir du répit à ceux qui en ont le plus besoin (Tugade & Fredrickson, 2004).
Cet engagement citoyen et cette production collective de sens lorsqu’il n’y en a plus peut se produire par divers moyens. Notamment, la participation aux événements, réunions, campagnes, activisme, communication et autres formes de participation sociale (Houston, Spialek et all, 2015). Ces réseaux sociaux d’entraide sont bénéfiques puisqu’ils mobilisent l’ensemble des citoyens en les organisant autour d’une visée collective. Les communautés ayant un fort leadership, un bon esprit d’équipe, des structures organisationnelles claires et bien définies peuvent supporter ce processus d’adaptation et le rétablissement psychosocial de ses habitants (Pfefferbaum et al., 2008). En ce qui a trait au contexte social, les études démontrent que la vulnérabilité économique est la menace la plus importante à la résilience des communautés (Wickes, et all, 2015). La résilience communautaire ne dépend pas seulement du volume de ressources économiques mais aussi de leur diversité (Norris et al, 2008).
Type de document: | Matériel de conférence (Non spécifié) |
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Date: | 2017 |
Sujets: | Sciences sociales et humaines Sciences sociales et humaines > Sciences sociales Sciences sociales et humaines > Sciences sociales > Psychologie Sciences sociales et humaines > Sciences sociales > Service social et travail social |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des sciences humaines |
Déposé le: | 03 févr. 2022 16:52 |
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Dernière modification: | 22 févr. 2022 14:32 |
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