Renald Sophie-Ann. (2021). Potentiel de séquestration de carbone dans le sol et la biomasse végétale d’un parc à résidus miniers amendés et reboisés. Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Chicoutimi.
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Résumé
De grandes quantités de résidus sont entreposées dans le parc à résidus miniers de la minière ArcelorMittal. Ceux-ci sont mis en végétation selon les exigences minimales du Ministère de l’énergie et des ressources naturelles (MERN) c’est-à-dire en y semant un mélange d’herbacées. Toutefois, ce procédé occasionne un changement d’habitat puisque de grands espaces forestiers sont convertis en prairies. Dans une volonté d’aller au-delà du cours normal des affaires, de mieux contrôler les poussières aéroportées, d’accroître l’acceptabilité sociale et de générer d’éventuels crédits carbone; un dispositif expérimental a été installé sur le parc à résidus miniers non acidogène de la minière ArcelorMittal située à Mont Wright au coeur de la forêt boréale au Québec, Canada (52°46’ N, 67°20’ O). Ce dispositif sous forme de trois (3) blocs complets et tiroirs subdivisés combine à la fois différentes années de prairie (âge du traitement Norco au moment de la plantation des arbres) avec trois possibilités d’amendements (humus forestier, biosolides de papetières ou sans amendement supplémentaire) ainsi que deux espèces ligneuses plantées en massif (Pinus banksiana Lambert ou Alnus alnobetula subsp. crispa (Aiton) Raus). L’objectif de l’étude est (1) déterminer les taux de survie et de croissance des espèces ligneuses de même que (2) d’évaluer la quantité de carbone organique et inorganique dans le sol (SOC et SIC) ainsi que de carbone organique extractible à l’eau (WEOC) et ce à différentes profondeurs de sol trois (3) ans après la plantation. Les résultats démontrent que l’utilisation d’amendements, qu’il s’agisse de biosolides de papetières ou d’humus forestier augmente les taux de croissance en hauteur et en diamètre de la végétation de même que leur taux de survie. Cependant, leur application n’a pas impacté la biomasse aérienne et souterraine; seul le choix de l’espèce l’a influencé. La plantation sur une parcelle déjà végétalisée depuis une ou deux années est une excellente stratégie. L’ajout d’amendement induit une teneur en carbone organique, carbone total et azote total significativement distincte dans les premiers centimètres de sol. Le carbone semble peu migrer en profondeur. Les résultats obtenus dans le cadre de cette étude pourront servir pour mieux orienter les projets compensatoires de la minière ArcelorMittal de même que pour la mise en place du plan de restauration.
Type de document: | Thèse ou mémoire de l'UQAC (Mémoire de maîtrise) |
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Date: | 2021 |
Lieu de publication: | Chicoutimi |
Programme d'étude: | Maîtrise en ressources renouvelables |
Nombre de pages: | 39 |
ISBN: | Non spécifié |
Sujets: | Sciences naturelles et génie > Sciences naturelles > Biologie et autres sciences connexes |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des sciences fondamentales > Programmes d'études de cycles supérieurs en ressources renouvelables, environnement et biologie |
Directeur(s), Co-directeur(s) et responsable(s): | Boucher, Jean-François Paré, Maxime Roy, Sébastien |
Mots-clés: | amendement, Fermont, parc à résidus miniers, reboisement, restauration, séquestration de carbone, tailings, TSF, reclamation, rehabilitation, amendment, carbon sequestration |
Déposé le: | 14 déc. 2021 10:01 |
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Dernière modification: | 20 déc. 2021 20:36 |
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