Desbiens Jérémy. (2023). Bilan et modélisation de la séquestration du carbone de forêts nourricières du Québec. Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Chicoutimi.
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Résumé
Les changements climatiques sont un enjeu mondial prioritaire. L’augmentation de la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre, notamment le CO2, en est responsable. Des causes naturelles ainsi qu’anthropiques peuvent expliquer l’augmentation de la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre. Parmi les causes anthropiques se trouve le changement d’affectation des terres. Le changement d’affectation des terres pourrait constituer en la conversion d’une forêt en un espace urbain où des bâtiments y sont construits. Cependant, malgré la construction de bâtiments, l’expansion urbaine laisse fréquemment des terrains vagues, souvent gazonnés, présentant un potentiel pour la séquestration du carbone. Parmi les types d’aménagements pouvant être installés sur ces terrains vagues, les forêts nourricières sont celles qui font l’objet de ce mémoire. Sommairement, les forêts nourricières sont des projets d’agroforesterie urbaine aménagés en îlots comprenant des arbres, des arbustes, des herbacées, des légumes, des couvre-sols et des plantes grimpantes comestibles. Le grand nombre de forêts nourricières au Saguenay-Lac-Saint-Jean représente une opportunité d’établir leur bilan carbone. Ainsi, il a été possible d’établir le bilan du carbone séquestré par la biomasse des arbres, des arbustes et du sol. Il a été aussi possible d’établir le bilan carbone total en plus de modéliser les bilans du carbone séquestré des forêts nourricières sur 100 ans. Pour ce faire, les arbres, les arbustes et le sol de 12 forêts nourricières ont été échantillonnés et des modélisations en utilisant le logiciel MBC-SFC3 ont été réalisées pour chacune d’entre elles. Pour le carbone de la biomasse végétale et le carbone total il a été observé que les plus vieilles forêts nourricières séquestrent davantage de carbone que les terrains vagues gazonnés. Pour le carbone du sol, il a été observé que la plupart des forêts nourricières, surtout en surface, séquestrent davantage de carbone dans le sol que les terrains vagues gazonnés. Cependant, l’ajout de sol riche en carbone lors de la plantation des FN ne permet pas d’obtenir l’apport réel des FN en carbone dans le sol. Les modélisations sur 100 ans montrent que les forêts nourricières ont le potentiel de séquestrer du carbone sur le long terme.
Type de document: | Thèse ou mémoire de l'UQAC (Mémoire de maîtrise) |
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Date: | 2023 |
Lieu de publication: | Chicoutimi |
Programme d'étude: | Maîtrise en ressources renouvelables |
Nombre de pages: | 61 |
ISBN: | Non spécifié |
Sujets: | Sciences naturelles et génie > Sciences naturelles > Biologie et autres sciences connexes |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des sciences fondamentales > Programmes d'études de cycles supérieurs en ressources renouvelables, environnement et biologie |
Directeur(s), Co-directeur(s) et responsable(s): | Boucher, Jean-François Paré, Maxime |
Mots-clés: | carbone, forêts, modélisation, nouricières, séquestration, forêts nourricières, bilan |
Déposé le: | 12 oct. 2023 13:48 |
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Dernière modification: | 07 nov. 2023 00:20 |
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