Grandmont François-Xavier. (2024). Détermination de l’habitat d’origine chez le Pic à dos noir et le Pic à dos rayé par analyses des résines provenant de l’habitat. Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Chicoutimi.
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Résumé
L’aire de répartition restreinte de certaines espèces nichant dans la boréalie québécoise rend l’étude de leur effectifs et mouvements ardue. Afin d’enrichir les connaissances sur les juvéniles en dispersion automnale chez deux pics boréaux, le Pic à dos noir et le Pic à dos rayé, une méthode expérimentale d’analyse des rectrices est tentée. L’habitat de reproduction de ces oiseaux est principalement monospécifique. Chaque habitat est composé soit d’Épinette noire, de Sapin baumier ou de Pin gris. Cette monospécificité des espèces arborescentes est assumée suffisante pour permettre une analyse des oléorésines accumulées sur les rectrices de ces oiseaux lors de leurs déplacements le long des troncs. À l’aide de la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse, des échantillons de rectrices de ces pics, prélevés dans l’aire de nidification, ainsi que des échantillons d’écorce provenant du même site de prélèvement, sont analysés. L’objectif principal est d’associer la composition chimique retrouvée sur les rectrices de pics et celle d’écorces, par l’analyse des composés résiniques provenant des oléorésines afin de dégager une signature chimique associée à chacun de ces trois habitats de conifères. Par la suite, des juvéniles en dispersion capturés à l’Observatoire d’Oiseaux de Tadoussac sont échantillonnés au niveau des rectrices. Le second objectif est de relier ces pics juvéniles en dispersion à leur habitat d’origine en se basant sur les analyses des oléorésines des conifères recueillis dans l’aire de nidification. Bien qu’il n’ait pas été possible de déterminer l’origine des pics en dispersion en raison d’un manque de précision des données chromatographiques, de nombreuses molécules provenant des oléorésines produites par les conifères ont été identifiées sur les rectrices. Ces résultats confirment qu’il y a un transfert des oléorésines entre les conifères et les oiseaux, et ouvrent la voie à de futurs travaux pour mieux comprendre cette dynamique afin d'identifier les habitats d'origine des jeunes pics en dispersion et éventuellement d'élaborer des stratégies de conservation pour ces espèces.
Type de document: | Thèse ou mémoire de l'UQAC (Mémoire de maîtrise) |
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Date: | 2024 |
Lieu de publication: | Chicoutimi |
Programme d'étude: | Maîtrise en ressources renouvelables |
Nombre de pages: | 43 |
ISBN: | Non spécifié |
Sujets: | Sciences naturelles et génie > Sciences appliquées > Foresterie et sciences du bois Sciences naturelles et génie > Sciences naturelles > Biologie et autres sciences connexes Sciences naturelles et génie > Sciences naturelles > Chimie |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des sciences fondamentales > Programmes d'études de cycles supérieurs en ressources renouvelables, environnement et biologie |
Directeur(s), Co-directeur(s) et responsable(s): | Ibarzabal, Jacques Tremblay, Junior A. Lavoie, Serge |
Mots-clés: | conifères, dispersion post natale, GC-MS, oléorésines, Pic à dos noir, Pic à dos rayé, migration, dispersion juvénile, oléorésines des conifères, épinette noire, sapin baumier, pin gris |
Déposé le: | 03 déc. 2024 08:18 |
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Dernière modification: | 03 déc. 2024 20:04 |
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