Lavoie Langis. (1994). L'aide au développement et son application à la petite entreprise : le cas de Vita micro-entreprise en République Centrafricaine. Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Chicoutimi.
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Résumé
Depuis plusieurs décennies, la problématique du sous-développement d'une partie de la planète préoccupe l'autre partie développée et c'est dans le but de remédier à ce problème que la communauté internationale, sous l'égide de l'ONU, voit à la redistribution d'une partie de la richesse sous forme d'aide publique au développement.
Cette aide fut inspirée sur plusieurs années par les théories d'industrialisation en vogue dans les pays dits développés jusqu'aux années 1970, mais le constat d'échec força les développeurs à se tourner vers un développement plus endogène basé sur la petite entreprise locale.
Au centre de plusieurs projets de développement, les petites entreprises des pays sous-développés, en majorité du secteur informel, ont des méthodes et coutumes bien différentes des techniques occidentales qui régissent l'aide qui leur est destinée. L'examen de la littérature sur l'approche de l'aide aux petite entreprises (OCDE 1990, Banque Mondiale 1978-1984-1992, Camilléri 1993, Cao Tri 1988) nous enseigne qu'on doit tenir compte des facteurs culturel, économique et social locaux pour établir un programme d'aide financière adapté. D'un autre côté, la littérature du prêt à l'entreprise (Altaian 1985, Beier 1975, Dorfman 1991, Eisenreich 1981, George 1991, Zimmer 1981, Gryps 1988, Leclerc 1994, Rizzi 1984, Rodgers et Housel 1987, Strischek 1990) nous démontre l'importance de plusieurs variables et critères ainsi que le rôle du modèle d'analyse dans l'évaluation du risque que représente l'entreprise pour l'institution prêteuse.
À partir de ces deux littératures et du modèle d'analyse de VITA en Centrafrique, nous avons élaboré un nouveau modèle révisé d'analyse afin de voir s'il était possible d'accroître l'efficacité de l'aide octroyée aux fins de développement. Les résultats obtenus semblent indiquer un potentiel financier et organisationnel appréciable pour le modèle révisé en démontrant une meilleure capacité d'identifier, dans une plus large mesure, les prêts non-productifs en modifiant l'importance relative des données d'évaluation.
Les grandes conclusions de l'étude portent sur l'amélioration de la couverture du marché, l'augmentation du potentiel d'autofinancement de l'organisation de développement et l'impact économique supérieur pour le projet VITA en RCA si celui-ci mise sur les avantages liés au modèle VITA révisé.
Enfin, il est fait mention du potentiel de recherche que représentent les projets d'intervention économique liés à la petite entreprise.
Type de document: | Thèse ou mémoire de l'UQAC (Mémoire de maîtrise) |
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Date: | 1994 |
Lieu de publication: | Chicoutimi |
Programme d'étude: | Maîtrise en gestion des petites et moyennes organisations |
Nombre de pages: | 129 |
ISBN: | 1412305934 |
Identifiant unique: | 10.1522/1503315 |
Sujets: | Sciences sociales et humaines > Sciences sociales > Économie Sciences sociales et humaines > Sciences sociales > Sciences politiques |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des sciences économiques et administratives > Programmes d'études de cycles supérieurs en gestion des organisations |
Directeur(s), Co-directeur(s) et responsable(s): | Lalonde, Claude |
Mots-clés: | Petites et moyennes entreprises--République Centrafricaine--Coopération internationale, Politique économique--République Centrafricaine, Small business--Central African Republic--International cooperation, Economic policy--Central African Republic, AIDE, CAS, CENTRAFRICAINE, CENTRAFRIQUE, DEVELOPPEMENT, ENTREPRISE, MOYEN, PETIT, PME, PMOUQAC, REPUBLIQUE, THESE |
Déposé le: | 01 janv. 1994 12:34 |
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Dernière modification: | 03 juin 2011 14:11 |
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