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Les glissements de terrain à Saint-Jean-Vianney, 45 ans plus tard. Éléments de réflexion

Roy Denis W.. (2016). Les glissements de terrain à Saint-Jean-Vianney, 45 ans plus tard. Éléments de réflexion. Centre d'études sur les ressources minérales, Université du Québec à Chicoutimi.

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Résumé

Le glissement de terrain catastrophique du 4 mai 1971 à Saint-Jean-Vianney s’est développé à l’intérieur de la cicatrice d’un glissement de terrain plus ancien de dimension beaucoup plus grande. Cette disposition particulière complique l’analyse des mécanismes à l’origine de l’évènement et rend plus difficile la réponse à la question : « Y en aura-t-il un autre ? ». Vous trouverez donc ci-dessous une synthèse géologique et géomorphologique des terrains affectés par le glissement du 4 mai 1971 et une discussion de la sécurité du site. La synthèse débute par une revue rapide des nombreuses zones fissurées du socle cristallin régional, et de leurs effets possibles sur la formation et le comportement des dépôts meubles locaux qui le recouvrent. Elle se poursuit avec les glaciations continentales récentes qui ont modelé le relief du socle rocheux (sommets adoucis, et vallées sur-creusées, parfois élargies) et qui ont enfoncé le continent. À la fonte du glacier, la mer « Laflamme » a profité du bas niveau temporaire du continent pour envahir les basses terres de la région et y laisser des argiles et des sables marins jusqu’à l’ouest du lac Saint-Jean. Finalement, la remontée du continent a exposé ces dépôts marins à l’érosion normale des terres émergées, érosion qui se manifeste régulièrement par des décrochements et des glissements de terrain. La synthèse se concentre ensuite sur les deux glissements de terrain connus de Saint-Jean-Vianney, à savoir l’énorme glissement complexe de 1663 et la coulée d’argile catastrophique de 1971, et sur les études géotechniques qui ont suivi. La première étude, par Larochelle (1974), a permis de sécuriser le site sans toutefois élucider complètement les causes de l’évènement. La seconde étude par Lefebvre (1984) discute du rôle que peut jouer l’eau souterraine dans les glissements de terrain au Québec. Cependant, à notre connaissance, les modèles développés par cet auteur n’ont pas encore été appliqués au cas de Saint-Jean-Vianney. Enfin le texte propose en conclusion l’examen de quelques problématiques pour mieux comprendre les glissements de Saint-Jean-Vianney afin d’en évaluer mieux la sécurité.

Type de document:Matériel non publié (rapport, etc.)
Date:4 Mai 2016
Nombre de pages:15
Organisation:Centre d'études sur les ressources minérales, Université du Québec à Chicoutimi
Sujets:Sciences naturelles et génie > Sciences naturelles > Sciences de la terre (géologie, géographie)
Département, module, service et unité de recherche:Unités de recherche > Centre d’étude sur les Ressources minérales (CERM)
Mots-clés:glissement de terrain, Saint-Jean-Vianney, géomorphologie, géologie, géotechnique, sécurité, coulée
Déposé le:06 mai 2016 14:02
Dernière modification:24 janv. 2017 13:07
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