Gagnon Jean-Pierre. (1996). L'intensif du regard, pour un partage du visible. Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Chicoutimi.
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Résumé
Aujourd'hui il ne suffit pas de voir mais plutôt de penser ce qui est à voir et à raisonner, de se vouloir voir le tableau. Il faut se transporter quelque part par la pensée, par l'imagination, par le langage. Dans mon travail, le tableau se donne à voir et l'oeuvre exige une participation du regardeur.
L'enjeu, c'est le rapport de l'installation à l'espace d'accueil, qui engage le spectateur à chercher une position nouvelle par son mouvement et son geste, en jouant sur les effets de matière: dimension, épaisseur, texture. L'objectif principal est de formuler en termes sensoriels (visuel, auditif et kinesthésique) la proposition que le visiteur pourra voir, toucher, sentir et lire.
Deux aspects dans ce dispositif d'événements, de performances et d'installations, doivent être envisagés de manière distincte si l'on veut entrer en contact avec ce plan d'existence et de coexistence peinture-installation. Premièrement, l'utilisation purement métaphorique de la notion de jeu qu'offre l'oeuvre par un passage d'un lieu à un autre. Deuxièmement, l'emploi de symboles pour personnifier, représenter, exprimer et matérialiser ce qui nous est offert.
L'installation engage à concevoir un parcours permettant d'agir et de penser tout le processus jeu-communication, à l'intérieur d'un dispositif scénique ayant pour mode d'emploi de présenter un fait et d'accomplir une action. Cette fusion, peinture-installation, se fait souvent bien inconsciemment, cette approche d'oeuvre globale étant soumise à l'influence du visiteur comme à l'environnement dans lequel l'oeuvre doit s'intégrer.
Vacillant entre deux ou plusieurs éléments constituant le tableau, l'imaginaire et le regard font que certaines formes changent sous l'influence d'autres formes, auxquelles elles s'associent. Par l'ensemble des éléments proposés: assemblage, collage, peinture, sculpture, les oppositions internes de l'oeuvre s'extériorisent et se résorbent. Ainsi, la peinture part d'un centre pour rompre ses propres marges par l'installation.
Type de document: | Thèse ou mémoire de l'UQAC (Mémoire de maîtrise) |
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Date: | 1996 |
Lieu de publication: | Chicoutimi |
Programme d'étude: | Maîtrise en arts plastiques |
Nombre de pages: | 0 |
ISBN: | 141230721X |
Identifiant unique: | 10.1522/1531541 |
Sujets: | Arts et lettres > Création littéraire et artistique > Arts visuels et médiatiques |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des arts, des lettres et du langage > Programmes d'études de cycles supérieurs en arts |
Directeur(s), Co-directeur(s) et responsable(s): | Roy, Hélène |
Mots-clés: | Installations (Art), Peinture, Installations (Art), Painting, Création (Arts), THESE, ART, ARTISTIQUE, CREATION, INSTALLATION, MYTHE, OEUVRE, PEINTURE, PRATIQUE, PROCESSUS |
Déposé le: | 01 janv. 1996 12:34 |
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Dernière modification: | 09 mai 2013 00:42 |
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