Tremblay Christian. (1991). Détermination de la résistance à la traction de la glace atmospherique. Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Chicoutimi.
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Résumé
Dans le cadre de ce mémoire de maîtrise, une méthode de détermination de la résistance à la traction de la glace atmosphérique a été développée. Dans cette méthode, la glace est formée à partir de gouttelettes d'eau surfondues qui viennent frapper un cylindre en aluminium et en laiton qui tourne à un tour par minute dans la section d'essai d'une soufflerie placée à l'intérieur d'une chambre froide. Les gouttelettes d'eau surfondues sont produites par un gicleur alimenté en air et en eau, dont les pressions d'alimentation sont ajustées par des servo-vannes contrôlées par un micro-ordinateur. Les programmes développés pour contrôler ces pressions d'alimentation permettent aux gouttelettes d'eau d'atteindre l'état d'équilibre cinétique et thermodynamique avec l'écoulement d'air.
Des essais de traction utilisant des jauges de déformation ont démontré que le montage développé précédemment lors des recherches du Groupe de Recherche en Ingénierie de l'Environnement Atmosphérique (G.R.I.E.A.) de l'Université du Québec à Chicoutimi (U.Q.A.C.), engendrait des problèmes qui peuvent influencer les résultats. Le nouveau montage développé a permis d'éliminer l'effet d'adhésion au centre des échantillons de glace. Il a aussi permis d'appliquer une charge plus uniformément répartie sur la section de glace, donc un taux de déformation plus uniforme.
C'est à une température de -14°C et pour une vitesse du vent de 23 m/s, avec un diamètre de gouttelettes d=40 Um et une teneur en eau de 1,2 g/m3, qu'il y a eu le plus d'essais de traction réalisés. Ces conditions de formation, qui d'après les études précédentes réalisées à l'U.Q.A.C. correspondent à la résistance maximum de la glace atmosphérique, ont permis d'étudier l'influence du taux de déformation sur la résistance en traction de la glace atmosphérique. Une résistance maximum de 5 MPa avait été mesurée avec l'ancien montage, comparativement à une résistance maximum de 2,48 MPa avec le nouveau montage, pour un taux de déformation interpolé égal à 2 x 10-6 s-1. L'étude montre de plus que le nouveau montage donne des résultats plus constants.
Les modèles empiriques développés à partir des résultats ont montré que la résistance à la traction de la glace atmosphérique augmente avec le taux de déformation dans le domaine ductile, i.e. pour les taux de déformation inférieurs à environ 2 x 10-6 s-1 et qu'elle diminue pour les taux de déformation supérieurs correspondants au domaine fragile, ce qui est conforme à ce qui avait déjà été démontré dans les études antérieures et dans le cas de la glace de lac et de rivière.
Type de document: | Thèse ou mémoire de l'UQAC (Mémoire de maîtrise) |
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Date: | 1991 |
Lieu de publication: | Chicoutimi |
Programme d'étude: | Maîtrise en ressources et systèmes |
Nombre de pages: | 65742 |
ISBN: | 1412303540 |
Identifiant unique: | 10.1522/1467723 |
Sujets: | Sciences naturelles et génie > Sciences appliquées > Climatologie et météorologie Sciences naturelles et génie > Génie > Génie mécanique |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des sciences appliquées > Programmes d'études de cycles supérieurs en ingénierie |
Directeur(s), Co-directeur(s) et responsable(s): | Druez, Jacques |
Mots-clés: | Résistance à la traction--Modèles mathématiques, Glace--Prévention, Atmosphériques, Verglas, Tensile Strength--Mathematical models, Ice prevention, Atmospherics, Glaze (Meteorology), ATMOSPHERIQUE, GLACE, MECANIQUE, MESURE, MODELE, MODELISATION, MONTAGE, PROPRIETE, RESISTANCE, THESE, TRACTION |
Déposé le: | 01 janv. 1991 12:34 |
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Dernière modification: | 17 déc. 2012 21:00 |
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