Robertson Richard. (2004). Culture de l'espace oublié. Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Chicoutimi.
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Résumé
II Résumé Depuis quelques années, en tant qu'artiste amérindien, j'ai entrepris de réaliser un projet de maîtrise en art, option création, pour essayer de faire une sorte de synthèse de mes préoccupations artistiques concernant, en particulier, une vision première que je cherche à mieux saisir. Une sorte de recherche visuelle entreprise depuis «ne dizaine d'années autour de l'un des éléments de base du dessin : la ligne. Une ligne agencée avec d'autres lignes pour former des organisations spatiales ou je perçois des effets de couleurs et de lumière. Un tel dialecte linéaire provient de mon enfance, habitée d'une pratique abondante du dessin. D'ailleurs, avant même d'apprendre à écrire et à lire, j'avais accumulé une énorme expérience graphique qui m'a causé beaucoup de difficultés à apprendre à écrire et à lire. Ce problème d'apprentissage et de compréhension de l'écriture est encore bien présent aujourd'hui en moi; est-ce l'héritage d'une culture orale millénaire? Cependant, dans ce projet d'art, je ne cherche pas à remettre en cause l'obligation de l'apprentissage de l'écriture chez les autochtones, mais plutôt à proposer une sorte de modèle d'expérience spatiale d'une vision, ma vision construite à partir d'expériences, d'observations animales et environnementales et de connaissances intuitives. Des expériences élémentaires de complexité interprétative inscrite dans un agencement linéaire et visuel où apparaissent des couleurs unidirectionnelles et une lumière unidirectionnelle. Je produis ces expériences par des opérations spatiales de discontinuité, d'enveloppement et de répétition, ce qui forment des rapports premiers servant à structurer l'expérience spatiale. Quatre concepts m'ont aidé à situer mon projet d'art. Ce sont deux théories scientifiques, la théorie des cordes et la théorie de la perception directe; de même que deux rituels amérindiens qui sont la tente tremblante et le collier de portage ou « les cordes qui dansent». Toutefois, la prudence est de mise à vouloir faire de cette maîtrise une quête scientifique. C'est pourquoi, le fait d'orienter ma problématique et mon questionnement artistique vers la science doit demeurer une piste interprétative soulignant et soutenant mes expériences. Je cherche à inscrire ma vision dans un langage ancestral, familial et spirituel, un langage artistique construit de discontinuités et de linéarités qui ressemblent, à plusieurs égards, à la nature du dehors et possiblement à la nature du dedans, en soi.
Type de document: | Thèse ou mémoire de l'UQAC (Mémoire de maîtrise) |
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Date: | 2004 |
Lieu de publication: | Chicoutimi |
Programme d'étude: | Maîtrise en art |
Nombre de pages: | 108 |
ISBN: | 1412311462 |
Identifiant unique: | 10.1522/18040137 |
Sujets: | Arts et lettres > Création littéraire et artistique > Arts visuels et médiatiques |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des arts, des lettres et du langage > Programmes d'études de cycles supérieurs en arts |
Directeur(s), Co-directeur(s) et responsable(s): | Kaine, Elisabeth |
Mots-clés: | Création (Arts), Ligne (Art), Indiens d'Amérique, Espace (Art), Creation (Literary, artistics, etc.), Line (Art), American Native Continental Ancestry Group, Space (Art), THESE, AMERINDIEN, ARTISTIQUE, COLLIER, CORDE, DIRECT, LANGAGE, LIGNE, LINEARITE, PERCEPTION, PORTAGE, RITUEL, TENTE, THEORIE, TREMBLANT |
Déposé le: | 01 janv. 2004 12:34 |
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Dernière modification: | 03 juin 2011 13:10 |
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