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Résultats du programme d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines des territoires municipalisés de Charlevoix, de Charlevoix-Est et de La Haute-Côte-Nord

Rouleau Alain, Daigneault Réal, Germaneau Denis, Tremblay Marie-Line, Walter Julien et Lambert Mélanie. (2015). Résultats du programme d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines des territoires municipalisés de Charlevoix, de Charlevoix-Est et de La Haute-Côte-Nord. Centre d'études sur les ressources minérales.

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URL officielle: https://cerm.uqac.ca/paces/

Résumé

Le Centre d’études sur les ressources minérales (CERM) de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) a réalisé un projet d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines pour le territoire municipalisé des MRC de Charlevoix, de Charlevoix-Est et de La Haute-Côte-Nord (CHCN). Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines (PACES) géré par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). En plus du MDDELCC, des intervenants régionaux ont été impliqués et représentent les trois MRC visées par le projet et les organismes de bassins versants Charlevoix-Montmorency et de la Haute-Côte-Nord. Le PACES-CHCN s’est effectué entre 2012 et 2015 suivant trois étapes dont : 1) l’acquisition et l’archivage des données existantes auprès d’organismes gouvernementaux et municipaux, 2) l’acquisition de nouvelles données par des travaux d’investigation ciblés sur le territoire CHCN, et 3) l’analyse et l’interprétation des données. La phase 1 a permis d’acquérir de nombreuses données géologiques et hydrogéologiques provenant principalement de 155 rapports de consultant appartenant aux municipalités et dont l’information n’était pas du domaine public avant le PACES-CHCN. De ces rapports ont notamment été extraits 649 descriptions stratigraphiques en forage, 337 rapports d’essai de pompage sur des puits de pompage et des puits d’observation et leurs propriétés hydrauliques associées, 101 courbes granulométriques, 239 rapports d’analyses chimiques, 19 essais de perméabilité, 12 rapports de sondage au piézocône, 13 545 affleurements et d’autres données pertinentes comme des coupes stratigraphiques, des levés sismiques, des aires d’alimentation et des cartes piézométriques. L’ensemble de ces données ont été numérisées et intégrées dans une base de données spatiales implantée dans une file geodatabase d’ESRI qui contient 86 tables. Cette base de données inclut également des données publiques provenant de ministères, dont les données du Système d’information hydrogéologique (SIH) du MDDELCC et les données du Système d’informations géominières (SIGÉOM) du MERN. La phase 2 avait comme principal objectif d’acquérir de nouvelles données à caractères géologique et hydrogéologique sur l’ensemble du territoire à l’étude. Ainsi, plusieurs travaux d’investigation ont été réalisés dont 172 levés géophysiques, 13 sondages par rotopercussion et au piézocône dont 2 ont été aménagés en piézomètre, 133 stations pour lesquelles la fracturation du roc a été appréciée d’un point de vue qualitatif. De plus, une campagne d’échantillonnage d’eau souterraine a permis de prélever 133 échantillons d’eau souterraine sur 116 stations, ce qui permet d’une part de décrire les signatures hydrogéochimiques du territoire et d’autre part d’apprécier la qualité de l’eau souterraine. Lors des prélèvements d’eau souterraine, 40 essais de pompage de courte durée ont été effectués. Ces données additionnelles ont également été intégrées à la base de données spatiales. La phase 3 a consisté à l’analyse des données dont les résultats sont présentés dans le rapport scientifique, sur 29 cartes thématiques et dans un atlas hydrogéologique. Les principaux résultats correspondent à : - La cartographie des dépôts de surface pour 12 feuilles 1 : 50 000 réalisée en collaboration avec le MERN et l’Université Laval.  La carte géologique révisée à l’échelle 1 : 225 000 incluant la précision des limites des roches ordoviciennes dans le secteur de l’astroblème de Charlevoix. - L’interprétation de 147 coupes stratigraphiques à l’échelle régionale qui sont utilisées pour tracer les limites des unités hydrogéologiques enfouies et pour modéliser l’épaisseur des dépôts meubles qui est maximale dans les vallées du Gouffre et de La Malbaie ainsi que dans les basses terres de la HauteCôte-Nord. - La cartographie hydrogéologique de 27 aquifères perméables, 40 aquifères semi-perméables et 18 aquitards représentée sur deux cartes, soit les limites des unités hydrogéologiques perméables et imperméables, et les limites des unités hydrogéologiques semi-perméables. - La représentation cartographique des sept contextes hydrogéologiques identifiés sur le territoire de CHCN dont les trois contextes principaux en termes de superficie : Résultats du PACES des territoires municipalisés de Charlevoix, de Charlevoix-Est et de La Haute-Côte-Nord 2015 iv o le contexte hydrogéologique A correspond à un aquifère semi perméable en milieu fracturé caractéristique des hautes terres du territoire d’étude; o le contexte hydrogéologique C correspond à deux aquifères superposés en milieux poreux et fracturés caractéristique de la zone de collines de l’astroblème de Charlevoix et des vallées qui sillonnent les hautes terres de CHCN; o le contexte hydrogéologique E correspond à deux aquifères superposés, libre et captif, perméables en milieu poreux caractéristique des basses terres de la Haute-Côte-Nord. - La valeur moyenne de la conductivité hydraulique pour les dépôts perméables correspond à 6,3x10-4 m2 /s et à 1,0x10-6 pour les milieux semi-perméables. - La caractérisation hydrogéochimique de l’eau souterraine suggère 4 groupes d’eau. Le groupe 1 correspond à des eaux souterraines douces dont la signature géochimique est la moins évoluée et s’apparente aux eaux de recharge, le groupe 4 correspond aux eaux souterraines les plus évoluées et sont généralement salées, les groupes 2 et 3 correspondent à des eaux intermédiaires pouvant être issues de mélanges entre des eaux provenant d’aquifères granulaires et d’aquifères fracturés. - La profondeur de l’eau souterraine présente une valeur moyenne de 38 mètres. La piézométrie varie le plus dans le secteur de Charlevoix dus aux reliefs accidentés. L’écoulement de l’eau souterraine s’effectue régionalement du nord-ouest vers le sud-est. - Les zones les plus favorables à la recharge se localisent sur les basses terres sur la Haute-Côte-Nord et dans les vallées de Charlevoix. Le territoire présente également plusieurs zones favorables aux résurgences sous forme de sources ou de zones de suintement. - Des 21 municipalités présentes sur le territoire, 17 alimentent leur population en eau potable à partir d’eau souterraine dont 4 captent des résurgences. Des 17 municipalités, 10 captent leur eau dans des milieux perméables, 5 dans des milieux semi-perméables et 2 dans ces deux milieux. - La quantité totale d’eau consommée (surface et souterraine) est évaluée à 19 679 318 m3 /année dont le tiers correspond à de l’eau souterraine. 52% de la quantité totale d’eau souterraine est destinée à un usage domestique. - La qualité de la ressource en eau souterraine est généralement bonne pour la potabilité avec environ 10% des échantillons qui présentent des dépassements pour les fluorures et ou l’uranium et ne respectent pas les concentrations maximales acceptables selon le RQEP. Toutefois, la qualité de l’eau souterraine pour les objectifs esthétiques (OE) recommandés par Santé Canada, la qualité est plutôt passable avec 45% des échantillons qui présentent des dépassements pour ces OE. - La vulnérabilité selon l’indice DRASTIC de l’aquifère situé le plus près de la surface indique que les aquifères localisés sur les hautes terres du territoire ont des indices de vulnérabilité faibles tandis que les aquifères en milieu poreux localisés dans la zone de collines de l’astroblème et dans le secteur des basses terres de la Haute-Côte-Nord ont des indices de vulnérabilité moyens à élevés.

Type de document:Matériel non publié (rapport, etc.)
Date:2015
Nombre de pages:315
Organisation:Centre d'études sur les ressources minérales
Sujets:Sciences naturelles et génie > Génie
Sciences naturelles et génie > Sciences appliquées
Sciences naturelles et génie > Sciences naturelles > Sciences de la terre (géologie, géographie)
Département, module, service et unité de recherche:Départements et modules > Département des sciences appliquées > Unité d'enseignement en sciences de la Terre
Unités de recherche > Centre d’étude sur les Ressources minérales (CERM)
Mots-clés:eaux souterraines, Charlevoix, Charlevoix-Est, Haute-Côte-Nord, acquisition des connaissances
Déposé le:21 déc. 2022 20:37
Dernière modification:21 déc. 2022 20:37
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