Bissonnette Katia. (2020). Fréquence de consommation de cannabis et expression de traits psychotiques chez l’adolescent selon l’âge et le sexe. Essai doctoral, Université du Québec à Chicoutimi.
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Résumé
Cette recherche vise à établir des liens entre la fréquence de consommation de cannabis et l’apparition de certains symptômes de la sphère psychotique chez l’adolescent selon son âge et son sexe. Cette étude se distingue des autres recherches faites sur le sujet, entre autres parce qu’elle concerne l’expression de traits psychotiques auprès d’un échantillon tiré d’une population d’adolescents en milieu scolaire. L’échantillon est composé de 910 adolescents provenant du Saguenay–Lac-Saint-Jean âgés de 12 à 17 ans. La plupart des études antérieures faites sur le sujet se basent sur un échantillon plus limité d’une population qui a déjà présenté ou présente des troubles s’apparentant à la psychose. Les résultats de cette recherche ont été obtenus par l’utilisation de trois instruments de mesure : un questionnaire sociodémographique, la grille de dépistage de consommation problématique d’alcool et de drogues chez les adolescents (DEP-ADO) et le Symptom Checklist-90-Revised (SCL-90-R) permettant l’évaluation des symptômes psychopathologiques, plus précisément le score de psychotisme. Ces instruments ont été utilisés dans le but de vérifier la présence d’un lien entre la fréquence de consommation de cannabis et les manifestations d’une symptomatologie reliée au psychotisme, en fonction du sexe et de l’âge des adolescents. Les résultats de cette présente étude, incluant une analyse des items composant le score de psychotisme, indiquent que les symptômes de psychotisme ne sont pas liés à la fréquence de consommation de cannabis. Ce type de symptômes serait davantage relié aux préoccupations sociales des adolescents, comme le fait de se sentir isolé ou aliéné socialement. De ce fait, un adolescent qui consomme du cannabis, soit jusqu’à un maximum d’une fois par mois environ, est plus à risque de se sentir aliéné ou isolé face à ses pairs. Lorsque la fréquence va au-delà d’une fois par mois environ, ces préoccupations sociales demeurent statistiquement stables.
Type de document: | Thèse ou mémoire de l'UQAC (Essai doctoral) |
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Date: | 2020 |
Lieu de publication: | Chicoutimi |
Programme d'étude: | Doctorat en psychologie |
Nombre de pages: | 142 |
ISBN: | Non spécifié |
Sujets: | Sciences sociales et humaines > Sciences de l'éducation > Psychoéducation Sciences sociales et humaines > Sciences de l'éducation > Psychopédagogie Sciences sociales et humaines > Sciences sociales > Psychologie Sciences sociales et humaines > Sciences sociales > Service social et travail social Sciences sociales et humaines > Sciences sociales > Sociologie Sciences de la santé > Sciences médicales > Psychiatrie |
Département, module, service et unité de recherche: | Départements et modules > Département des sciences de la santé > Programmes d'études de cycles supérieurs en psychologie |
Directeur(s), Co-directeur(s) et responsable(s): | Fortier, Gabriel Dubé, Claude |
Mots-clés: | adolescence, adolescent, cannabis, consommation, facteur de vulnérabilité, psychotisme, psychoéducation, psychopédagogie, psychologie, service social, travail social, sociologie |
Déposé le: | 22 oct. 2020 11:52 |
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Dernière modification: | 25 avr. 2023 14:53 |
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